LES EXPLOS À L’ÉMISSION LES PLAISIRS GOURMANDS

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On ne le fait pas souvent, donc on se permet d’en parler quand cela arrive : notre chef Patrice Gosselin et son alter ego chauve Stephane Banfi étaient de passage à l’émission « Plaisirs Gourmands » de la station radiophonique CIBL cette semaine.

En compagnie des animateurs Sophie Ginoux et Gildas Meneu, le duo en a profité pour discuter un peu de la mission des Explorateurs culinaires et des dossiers qui les allument pendant que le chauve chef tentait honteusement d’amadouer les animateurs en leur faisant déguster des bouchées de son cru.

Quelques semaines auparavant, le duo avait également été invité à l’émission d’Isabelle Maréchal sur les ondes de 98,5 FM pour partager des trucs et conseils afin de réussir un virage végé sans trop capoter.

On vous tient au courant au sujet d’une éventuelle tournée.

Vous pouvez voir l'entrevue à CIBL ici (35e minute).

 

(Publié le 13/03/20)

ON A VISITÉ LE CENTRAL

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Dans la foulée d’une nouvelle tendance émergente un peu partout en Amérique du Nord, Montréal accueillait Le Central l’automne dernier, une halle gourmande en plein coeur du centre-ville, au coin des rues Ste-Catherine et St-Laurent, intersection iconique où, il n’y a pas si longtemps, on aurait préféré ne pas trop s’aventurer, et encore moins y manger.
Ce qu’on a aimé :  

  • + La diversité des restos : de l’Inde à la Gaspésie, en passant par l’Italie, le Portugal ou les Cantons-de-l’Est, le Central ratisse large avec son éventail de choix et ses 25 destinations gourmandes. Il y en a franchement pour tous les goûts, avec plusieurs options végées, si bien qu’on a eu beaucoup de misère à se brancher.
  • + Le décor : avec de beaux grands espaces pour manger, travailler ou discuter, et des kiosques gourmands illuminés de néons et placardés d’affiches funky, il ne manquait qu’un peu de brume exotique pour se croire dans une scène du film Blade Runner.
  •  Les noms à la fois branchés et déjantés des restos, du genre :
    + Morso : qui n’est pas un meuble suédois, mais bien un resto qui offre de la délicieuse pizza en morceaux
    + Holy Lee Chix : un resto chinois dont le nom à lui seul est savoureux
    + Et notre préféré, même si ce n’est pas végé : la République démocratique du jambon, qui a le mérite de bien résumer ce qu’on pense parfois de nos gouvernements.

Ce qu’on a moins aimé :

  • + Les robinets high-tech des toilettes qui, on soupçonne, ont été conçus par Elon Musk. Sérieux, dans une ère où le lavage des mains est désormais une question de vie ou de mort, fallait-il vraiment compliquer la chose autant ? Pour nous, c’est non.
  • + L’espresso et l’allongé qu’on nous a servis au café « The Standard. » Super décor. Machine à café infernale. Café infect. Désolé, mais on est en droit de s'attendre à mieux. Surtout quand on s'appelle « The Standard ».

(Publié le 13/03/20)

CORONAVIRUS : IL ÉTAIT PEUT-ÊTRE TEMPS

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Des films comme « 12 Monkeys » à « World War Z », en passant par « La Peste » de Camus, cela fait un maudit bout qu’on nous prédit une pandémie.

Et ce n’est pas comme si on n’avait pas eu notre lot de lumières rouges qui se sont discrètement mises à flasher sur notre tableau de bord collectif au cours des dernières années.

Il y a eu des micro-organismes aux noms franchement laids comme le SRAS en 2003 et le MERS en 2012.

Et il y a eu aussi, en 2009, le H1N1, au nom beaucoup plus techno.

Tous des virus contagieux et meurtriers.

Et curieusement, une fois qu’ils se sont estompés, tous des virus qui ont été rapidement oubliés et évacués de notre conscience, comme de vulgaires erreurs de parcours qu’on cherchait à effacer sur le CV de l’humanité.

Mais l’ironie dans tout cela est que ces virus, toujours plus résilients et contagieux, étaient non seulement des maladies modernes et de sérieux avertissements qui provenaient du monde animal, mais aussi des effets secondaires de notre vie moderne ; vous savez, cette belle vie 3.0, où le monde est dans la paume de notre main, où la mondialisation n’a plus de limites, où le développement et la croissance se fait à tout prix, où on bouscule et bouleverse le monde végétal et animal pour faire toujours plus vite et voir plus gros, sans trop penser aux conséquences.

Et bien justement : voilà qu’une bibitte qui traînait sur une chauve-souris vivante dans une cage dans un marché à ciel ouvert en Chine est venue (encore une fois) nous rappeler à l’ordre, cette-fois en ce propageant à une effroyable vitesse 5G, nous forçant enfin à complètement repenser notre quotidien, nos priorités, nos habitudes et nos vies.

Bref, on ne sait pas trop comment tout cela va finir, et on déplore évidemment les morts et les torts que tout cela cause, mais si ce mystérieux agent infectieux nous force subitement à ralentir un peu, à rester plus souvent à la maison, à manger plus souvent entre nous et à être plus attentifs envers nos proches et à nos milieux de vie, à nous responsabiliser dans nos gestes et à nous sevrer un peu de cette dépendance démesurée qu’on a au sport, au divertissement et à la mondialisation — on se dit qu’il était peut-être temps.

On espère juste qu’il ne soit pas trop tard.

(Publié le 13/03/20)

AMAZON : TOUJOURS PLUS GO

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Deux ans après avoir ouvert des boutiques sans caisses qui donnent l’impression aux clients qu’ils peuvent prendre tout ce qu’ils veulent sans payer, Amazon a récidivé cette semaine, à Seattle, mais en poussant le concept un peu plus loin, inaugurant une épicerie beaucoup plus grande et complète, sous la bannière Amazon Go Grocery.
Toujours munie de la même technologie qui donne l’illusion que tout est gratuit, Amazon Go Grocery bonifie donc son offre initiale avec plus d’espace — on parle d’un magasin de 10 000 pieds carrés comparativement aux 25 premières boutiques Amazon Go qui font entre 1 000 et 2 500 pieds carrés — et aussi beaucoup plus de produits, incluant du bio et du vrac, des fruits et légumes frais, de la viande, du poisson, du pain et des plats cuisinés.

En honneur à la synergie, on y retrouve aussi les produits des magasins Whole Foods, qu’Amazon a avalés en 2017 pour la modique somme de 13,7 milliards $.

Donc, on récapitule :

  • + Une nouvelle super-épicerie Amazon Go Grocery
  • + 25 magasins Amazon Go à travers les États-Unis
  • + 4 nouveaux magasins Amazon 4-Star qui ont ouvert leurs portes en 2018 et qui offrent des produits « quatre étoiles » d’Amazon (concept)
  • + 21 magasins Amazon Books
  • + 500 magasins Whole Foods 

Et pendant ce temps sur le web, Amazon a enregistré des ventes en ligne de 141,25 milliards $ l’an dernier (pour un total de 280,5 milliards $), soit une augmentation nette de 20 % comparativement à l’an dernier.

Voilà au moins un Amazon qui se porte bien.

(publié le 6/3/2020)

DISNEY CHOISIT L’IMPOSSIBLE

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Le royaume magique a pris un virage encore plus végé la semaine dernière en annonçant un partenariat avec Impossible Foods. Concrètement, cela veut dire qu’après avoir propulsé le Whopper sans viande chez Burger King, les Impossibles Burgers seront désormais disponibles à Disneyland en Californie et Disney World à Orlando, en plus d’être également servis à bord des croisières Disney (enfin, si des gens vont encore en croisières ces temps-ci).

On se rappellera que l’an dernier, Disney avait déjà annoncé un virage végé en présentant 75 repas et mets végétaliens et végétariens offerts dans ses différents parcs thématiques.

Rappelons que Disney sert quand même, chaque année, sept millions de burgers, cinq millions de hot-dogs et 1,4 million de cuisses de dinde à ses visiteurs.

Autrement dit : l’entreprise qui a réussi de façon magique à nous faire adorer des animaux qui parlent et chantent tentera désormais de nous en faire dévorer un peu moins.

(Publié le 6/3/2020)

LE SUCRE DANS LA MIRE DES CONSOMMATEURS

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En examinant l’étiquette d’un aliment, êtes-vous plus susceptible de le rejeter s’il contient trop de sucre, de gras ou de sel ?

Selon une étude menée par l’Université de Nottingham qui a été publiée dans le Journal of Human Nutrition and Dietetics, le sucre est de loin devenu l’ennemi public numéro un des consommateurs écossais.
Contrairement au Canada qui branle encore dans le manche avec le concept, l’Écosse utilise un système d’étiquetage avec des feux de circulation (rouge/jaune/vert) pour aviser les consommateurs de la teneur des produits en sel, gras, gras saturé et sucre.

On a donc montré aux 858 participants de l’étude trois options du même produit alimentaire avec différentes combinaisons d’étiquettes nutritionnelles, exercice qui a été répété avec trois produits : des sandwichs préemballés, des céréales et des biscuits.

Dans chacun des cas, on leur a demandé de choisir lequel, selon eux, était le produit le plus sain.

Les aliments à forte teneur en sucre étaient de loin perçus comme les pires pour la santé, les participants évitant ces produits, alors que les aliments riches en gras, gras saturés et sel étaient moins rebutants.
Les produits marqués d’une étiquette rouge ont également été évités beaucoup plus et ont eu un impact plus significatif sur le choix sain que l’étiquette verte.
La bonne nouvelle est donc que le système d’étiquetage semble indéniablement porter fruit.
La mauvaise, c’est que, tout comme chez nous, les maladies du coeur sont quand même la deuxième cause de décès en Écosse, ce qui voudrait dire que les Écossais devraient peut-être ne pas se concentrer uniquement sur le sucre.

(Publié le 6 mars 2020)