En examinant l’étiquette d’un aliment, êtes-vous plus susceptible de le rejeter s’il contient trop de sucre, de gras ou de sel ?
Selon une étude menée par l’Université de Nottingham qui a été publiée dans le Journal of Human Nutrition and Dietetics, le sucre est de loin devenu l’ennemi public numéro un des consommateurs écossais.
Contrairement au Canada qui branle encore dans le manche avec le concept, l’Écosse utilise un système d’étiquetage avec des feux de circulation (rouge/jaune/vert) pour aviser les consommateurs de la teneur des produits en sel, gras, gras saturé et sucre.
On a donc montré aux 858 participants de l’étude trois options du même produit alimentaire avec différentes combinaisons d’étiquettes nutritionnelles, exercice qui a été répété avec trois produits : des sandwichs préemballés, des céréales et des biscuits.
Dans chacun des cas, on leur a demandé de choisir lequel, selon eux, était le produit le plus sain.
Les aliments à forte teneur en sucre étaient de loin perçus comme les pires pour la santé, les participants évitant ces produits, alors que les aliments riches en gras, gras saturés et sel étaient moins rebutants.
Les produits marqués d’une étiquette rouge ont également été évités beaucoup plus et ont eu un impact plus significatif sur le choix sain que l’étiquette verte.
La bonne nouvelle est donc que le système d’étiquetage semble indéniablement porter fruit.
La mauvaise, c’est que, tout comme chez nous, les maladies du coeur sont quand même la deuxième cause de décès en Écosse, ce qui voudrait dire que les Écossais devraient peut-être ne pas se concentrer uniquement sur le sucre.
(Publié le 6 mars 2020)