Un peu comme des chips au cornichons, du Tang à l’ananas ou des reprises des Joyeux Naufragés, on sait pertinemment que le fast-food n’est pas bon pour nous. Une récente étude publiée dans The Journal of the Academy of Nutrition and Dietetics vient non seulement le confirmer, mais elle en rajoute une couche en démontrant, preuve à l’appui, que les «repas» que nous servent le clown, le roi, le colonel ou autres, sont en réalité pire qu’avant.

Les chercheurs ont examiné et analysé 1,787 repas principaux, accompagnements et desserts provenant de 10 chaînes de restauration populaire au États-Unis, de 1986 à 2016. Et la conclusion est assez troublante : de la taille des portions, à l’apport en calorie des repas proposés ou leur teneur en sodium, TOUT a augmenté de façon fulgurante au cours des trois dernières décennies. Même l’ajout d’options soi-disant «santé» n’ont pas réussi à freiner les moyennes calculées.

Pendant ce temps, une récente étude de la Loma Linda University-School of Public Healthen Californie établissait un lien entre la malbouffe et les maladies mentales. Les adultes qui mangent moins de fruits et légumes, plus de frites, de malbouffe et de soda sont plus susceptibles de rapporter des troubles psychologiques modérés ou sévères que ceux qui optent pour une alimentation plus équilibrée.

À travers tout cela, rappelons que le taux d’obésité aux États-Unis chez les adultes est passé de 13% dans les années 1960 à 40% en 2016. Et entre 1999 et 2014, le nombre d'Américains qui avaient pris un antidépresseur au cours du dernier mois avait augmenté de 65%. ...Coïncidence?

(Publié le 8/03/2019)