On vous entend déjà soupirer : un autre documentaire végé...
Mais bien que The Game Changers traite d’un sujet familier, il prend une tangente intéressante : l’effet du végétalisme sur les performances sportives de très haut niveau. Qu’ils soient joueur de la NFL, cycliste olympien, homme fort ou ultra-marathonien, on nous révèle, par l’entremise du vécu du combattant UFC James Wilkes, le secret que ces athlètes ont en commun : l’alimentation végée qui les aide à mieux performer.
Quelques faits saillants :
+ L’an dernier, 13 joueurs des Titans du Tennessee de la NFL ont pris le virage végé. Et l’équipe a fait les séries pour la première fois en 10 ans. (Une piste de solution pour les Canadiens ?)
+ À 39 ans, la cycliste américaine Dotsie Bausch demeure l’athlète de sa discipline la plus âgée à jamais se qualifier pour les Jeux olympiques. Elle jure qu’elle a accédé au podium uniquement grâce à son régime à base de plantes.
+ Et pour en finir avec le mythe que « la viande est pour les hommes virils », des joueurs de football collégial se soumettent à une expérience hilarante qui mesure la fréquence et le degré de leurs érections pendant la nuit, à la suite d’un repas végé ou à base de viande. La différence est, disons, assez probante, merci.
Mais au-delà des nombreux exemples stupéfiants — et réels — qu’il présente, The Game Changers a surtout le mérite d’être clair. Sans être moralisatrices, les explications des bienfaits d’une alimentation à base de plantes sont minutieusement illustrées par des animations 3D, avec de nombreuses preuves et recherches scientifiques à l’appui.
Même Arnold Schwarznegger, coproducteur du film, y fait son mea-culpa, avouant que le lien de virilité entre la musculation et la viande n’est que du « marketing, et ne correspond pas à la réalité ».
Bref, si vous n’êtes pas convaincu de manger moins de viande après ce film, allumez-vous une bonne cigarette, installez-vous sous votre lampe bronzante et relaxez-vous en savourant pleinement votre chip, votre hot-dog, votre liqueur et vos pop-rocks.
Car la vie sera toujours belle.
(Publié le 04/10/2019)