Après nous avoir offert un burger sans viande qui est finalement disponible au Canada dans les IGA et Rachelle-Béry (entre autres), voilà qu’Impossible Foods annonçait récemment un investissement de 700 millions de dollars afin de doubler la recherche et le développement, en concentrant ses efforts sur la mise au point d’un lait à base de plantes.
Oui, on le sait : avec du lait d’amandes, d’avoine, de soya, de riz, d’acajou et de mélamine de la Chine qui envahissent déjà nos tablettes, est-ce qu’on a vraiment besoin d’une autre option laitière ?
Selon les chercheurs d’Impossible Foods, la réponse est un « oui » retentissant, car la compagnie vise non pas à offrir un vulgaire substitut au lait, mais plutôt à créer la bibitte parfaite qui aura le même goût, la même texture et la même richesse, qui moussera de la même façon et qui pourra aussi servir à faire du fromage — rien de moins. Elle aurait d'ailleurs déjà développé un prototype dans ses laboratoires en Californie.
L’arrivée de l’Impossible Milk (on présume) bousculera davantage le marché laitier, qui a déjà connu des bouleversements majeurs aux États-Unis avec des faillites spectaculaires.
Deux dernières statistiques pour mettre la situation laitière en perspective, ici et dans le monde :
- - Le Québec est le plus grand producteur de lait au Canada avec plus de 5 000 producteurs, 357 200 vaches laitières et des recettes monétaires de 2,4 milliards.
- - Pendant ce temps, il serait bon de se rappeler que les deux tiers de la population mondiale sont intolérants au lactose, prouvant hors de tout doute qu'on peut facilement vivre sans lait, peu importe son origine.
(Publié le 16/11/2021)