Parlant obĂ©sitĂ©Â : des chercheurs de lâUniversitĂ© de Virginie se sont penchĂ©s sur le comment plutĂŽt que le pourquoi. On sait tous que la malbouffe est nocive, quâelle fait engraisser, mais comment opĂšre-t-elle sur notre cerveau et notre systĂšme pour nous amener lĂ â?
Les grandes lignes
Ă prime abords, lâĂ©tude a identifiĂ© deux Ă©lĂ©ments clĂ©s dĂ©vastateurs et ravageurs qui, au fil du temps, « entraĂźnent lâobĂ©sitĂ© et des problĂšmes de santé » : le grignotage Ă nâimporte quelle heure et la disponibilitĂ© constante de la malbouffe, 24/7.
Autrement dit, si vous y avez accĂšs ou que vous en avez, vous allez probablement en manger â toute personne qui a dĂ©jĂ tentĂ© la mission impossible de manger « seulement une poignĂ©e de Doritos » le sait.
Mais voilĂ que le timing est aussi important, car quand on mange des cochonneries nâimporte quand, on vient du mĂȘme coup complĂštement dĂ©rĂ©gler notre horloge interne avec une charge inattendue de dopamine au cerveau. Du moins, câest ce que les chercheurs ont pu observer sur les pauvres rats qui ont fait lâobjet de lâĂ©tude.
« Quand vous mangez est tout aussi important que ce que vous mangez » rĂ©sume assez bien le professeur de biologie Ali GĂŒler, qui a menĂ© lâĂ©tude.
Bref, lorsque ces aliments, toujours disponibles et instantanément gratifiants, sont consommés à des moments étranges (par exemple, à 23 h 37 en visionnant en rafale The Office sur Netflix), ils perturbent nos rythmes naturels de nourriture et de sommeil, ce qui mÚne⊠à une surconsommation de nourriture.
On pourrait presque appeler cela un cercle odieux.
(Publié le 17/01/2020)