C’est la nouvelle année et la planète est en mode résolution — y compris l’Organisation mondiale de la santé qui a partagé cette semaine les grands défis santé auxquels l’humanité fait face à l’aube de cette nouvelle décennie.

Dans aucun ordre, on y retrouve 13 sujets dont :

  • + le climat, avec la pollution de l’air qui tue approximativement 7 millions de personnes chaque année;
  • + mieux se préparer pour faire face aux épidémies;
  • + le développement de nouvelles technologies pour porter des diagnostics plus rapides et précis.
Mais un des éléments qui retient l’attention de l’OMS et qu’il serait bon de se rappeler : protéger les gens de produits dangereux.

En effet, l’OMS rappelle que pendant qu’une partie du globe souffre encore des ravages de la faim, « en même temps, les gens consomment des aliments et des boissons riches en sucre, en graisses saturées, en gras trans et en sel, et le surpoids, l’obésité et les maladies liées à l’alimentation sont en augmentation dans le monde ».

À ce sujet, une des initiatives de l’OMS est d’éliminer de notre alimentation d’ici 2023 les gras trans qui, selon l’agence, sont responsables de plus de 500 000 décès dans le monde annuellement.

On rappelle qu’au Canada en 2018, le cancer et les maladies du cœur étaient les première et deuxième principales causes de décès, à l’origine de près de la moitié des décès au pays (46,8 %).

Signe toutefois encourageant : on dénote une baisse de décès causés par les maladies du cœur au pays, qui sont passés de 25,3 % en 2000 à 18,7 % en 2018.

Signe complètement contradictoire : comme on le mentionnait la semaine dernière, le taux d’obésité au Québec a doublé en 30 ans, et plus de 40 % de la population adulte est obèse.

(Publié le 17/01/2020)